La quête d’une « autre Terre » fascine les astronomes depuis des décennies. Alors que nous pensions être uniques dans l’immensité du cosmos, les découvertes récentes bouleversent notre perception de l’univers. Des mondes lointains, partageant des caractéristiques troublantes avec notre planète bleue, émergent régulièrement des observations télescopiques, nourrissant l’espoir de trouver un jour une véritable jumelle terrestre.
Kepler-452b, la cousine âgée de la Terre
Surnommée « Super-Terre », Kepler-452b orbite autour d’une étoile similaire à notre Soleil, à environ 1 400 années-lumière. Cette exoplanète, découverte en 2015 par le télescope spatial Kepler, présente un rayon 60 % plus grand que celui de la Terre. Sa période orbitale de 385 jours et sa position dans la zone habitable de son étoile en font une candidate sérieuse pour abriter des conditions propices à la vie telle que nous la connaissons.
TRAPPIST-1e, la plus prometteuse du système
Dans le système TRAPPIST-1, situé à 39 années-lumière, TRAPPIST-1e se distingue parmi ses six sœurs. Cette exoplanète rocheuse possède une masse et une densité étonnamment proches de celles de la Terre. Les modèles climatiques suggèrent qu’elle pourrait maintenir une atmosphère stable et potentiellement de l’eau liquide à sa surface, deux conditions essentielles pour l’émergence de la vie.
TOI-700d, la discrète habitable
Découverte par le satellite TESS, TOI-700d gravite autour d’une naine rouge calme, à environ 100 années-lumière. Cette planète se trouve précisément dans la zone habitable de son étoile et présente une taille comparable à celle de la Terre. Sa particularité réside dans son exposition modérée aux rayonnements stellaires, contrairement à de nombreuses exoplanètes orbitant autour de naines rouges.
Proxima Centauri b, la voisine intrigante
À seulement 4,2 années-lumière, Proxima Centauri b représente l’exoplanète potentiellement habitable la plus proche de nous. Bien que légèrement plus massive que la Terre, elle reçoit une quantité d’énergie comparable de son étoile. Sa proximité en fait un laboratoire idéal pour étudier les conditions d’habitabilité sur les mondes extrasolaires, malgré les défis posés par l’activité intense de son étoile hôte.