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Gladiator 2 : un retour fracassant dans l’arène qui divise la critique

© Paramount

Vingt-quatre ans après le succès phénoménal du premier opus, Ridley Scott fait son grand retour dans l’arène avec Gladiator 2. Le film, qui met en scène Paul Mescal dans le rôle de Lucius, s’impose déjà comme un événement cinématographique majeur de 2024, marquant un tournant possible dans la carrière du réalisateur britannique de 86 ans.

Un démarrage international prometteur

Le nouveau péplum de Ridley Scott affiche des débuts impressionnants au box-office international. Avec 87 millions de dollars récoltés dans 63 pays, le film établit un record pour une production Paramount classée R. La France et le Royaume-Uni se distinguent particulièrement, générant respectivement 10,3 et 11,4 millions de dollars de recettes. Le format IMAX contribue significativement à ce succès, avec 7 millions de dollars sur 453 écrans.

Un pari risqué à 250 millions de dollars

L’enjeu financier est colossal pour ce nouvel opus. Bien que le budget officiel soit annoncé à 210 millions de dollars, les estimations de l’industrie le situent plus proche des 250 millions, hors frais marketing. Pour atteindre la rentabilité, le film devra probablement égaler les performances de « Seul sur Mars » (630 millions de dollars), précédent succès de Scott.

Une suite qui peine à égaler l’original

Le film se déroule près de vingt ans après les événements du premier volet, suivant l’histoire de Lucius, fils de Lucilla. Malgré un spectacle visuel imposant et des séquences d’action ambitieuses, cette suite peine à retrouver l’âme de son prédécesseur. Le film se démarque davantage par sa dimension politique et ses intrigues de cour que par sa dimension émotionnelle. Denzel Washington, dans le rôle du manipulateur Macrinus, livre une performance remarquable qui éclipse parfois le protagoniste principal.

Un héritage difficile à porter

Le poids du film original se fait sentir tout au long de cette suite, notamment à travers la bande originale de Hans Zimmer qui reprend le thème iconique « Now we are free« . Cette omniprésence du passé, bien que servant d’hommage, révèle paradoxalement les limites du nouveau volet. Les effets spéciaux parfois approximatifs et une certaine surenchère dans les scènes d’action contribuent également à diviser les spectateurs et la critique.